Taverne - Grill
Exposition - Concert

Yvan Rabaey


Place Albert 1er, 42A
6820 Florenville
00 32 (0) 61 23 34 14
gsm 0497-37 76 76

le10 février 2001
à 19 Heures

vernissage de l'Exposition
de
CARLOS ROESBEKE

l'exposition se tiendra du 10 février au 22 mars 2001

 

le vernissage sera suivi d'un souper en l'honneur de la Saint Valentin
Musique Live - Guitares manouches !

A peine remis de l'exposition étonnante de Mireille Ayakaluka, voilà que la Café des Arts de Florenville nous présente une toute autre mais non moins surprenante exposition. Il s'agit des tableaux de la main de Carlos Roesbeke, artiste flamand qui nous montre ses " murs ", qu'il peint maintenant depuis une dizaine d'armées. Après avoir visité une carrière de pierres dans le sud de la France, l'artiste a été tellement impressionné par la majestuosité, la grandiosité, le monumental et la désolation des labyrinthes de couloirs où, jadis, ont été taillées des pierres blanches.
De là, l'idée de peindre ces impressions ne l'a plus quittée.

Yvan Rabaey, du Café des Arts, a été sélectionné chez l'artiste une collection représentative pour donner une idée de la cueillette artistique qui peut sortir d'un tel projet.
Le résultat donne une exposition exceptionnelle, de laquelle il est plus difficile de sortir que d'y rentrer.
Se promenant sur des sols fissurés, suivant les murs délabrés, on est emmené dans des chambres vides ,- des châteaux en ruine.
On voit des espaces envahis par la végétation en l'absence de l'homme qui a déserté les lieux.
Ces couloirs interminables aux parpaings maculés de tags rappellent sans aucun doute les labyrinthes menaçants de nos gares et de nos parkings, mais ils répercutent aussi le cri muet d'une humanité désemparée dans un monde sans valeurs et sans repères.
Aucun être n'est présent dans le décor, mais quelqu'un vient de passer, et quelqu'un d'autre risque de surgir.
Provisoirement, le spectateur est seul, happé par cet univers qu'il redoute et qu'il veut fuir, jusqu'à ce qu'il remarque, au fond, la lumière, comme un appel rassurant, comme une discrète invite à avancer, comme un espoir qui donnera enfin un sens à la recherche.
Il est rare de voir, dans une ¦uvre picturale, exprimée avec une telle force.
l'opposition de la laideur et de la beauté de notre monde ; la traduction à la fois de la déréliction de l'homme contemporain et de son salut inattendu, la présentation de son présent comme une mort et de son avenir comme une vie .
Carlos Roesbeke a quelque chose à dire et il s'exprime bien, très bien, superbement.


 
 
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