L’exposition est ouverte du 1er septembre au 5 octobre 2001, tous les jours sauf le mardi de 12 à 23 h.

Le peintre Max a longtemps séjourné en Amérique centrale, en Afrique, à Tahiti et dans l’archipel des Taomotus. Il a gardé dans les yeux la lumière particulière à cette région de la Polynésie française, et c’est cette lumière qu’il nous ramène au Café des Arts.
Chacun de ses «paysages exotiques» est comme une fenêtre ouverte sur les tropiques, et l’on serait tenté d’aller toucher du doigt les ciels dont l’opulence lumineuse des nuages et la profondeur des bleus sont d’un extraordinaire réalisme, de carresser les troncs des palmiers, de se jeter dans l’écume des vagues et la limpidité turquoise des lagons.
De cette précision dans les moindres détails, de cette manière de peindre «à l’ancienne», par succession de couches très fines, de cette maîtrise du métier de peintre qui se perd de nos jours naît cependant un climat poêtique qui appelle à la contemplation.
Yvan Rabaey est allé choisir chez l’artiste ces superbes visions des quatre coins du monde pour nous faire rêver. Visiter cette exposition, c’est feuilleter un catalogue de luxe de voyages de rêve. On saute d’un continent à l’autre, de l’Himalaya aux marais de Louisiane, du désert aux atolls du Pacifique et de l’Océan Indien.
En visitant, on remarquera très vite que chacune des oeuvres exposées est dépeuplée, sauf une. Une seule toile, à la fin de l’exposition présente un nu féminin. La beauté du corps féminin n’a pas échappé à l’attention d’un esthète comme Max. «Max l’exotique» qui devient «Max l’érotique» ?
Pour cette fois-ci, le Café des Arts se limite aux paysages et vous invite à plonger dans ce voyage en la beauté. «Il faut l’avoir vu pour y croire».

Réservations et renseignements au 061/23.34.14